On the sign:
L’Odéon
à l’avant-scène de la Révolution
À l’épicentre des bouleversements qui secouent la fin de l’Ancien Régime et la Révolution, l’actuel quartier de l’Odéon tire son nom du théâtre (1) inauguré en 1782. Il recoupe l’éphémère District des Cordeliers, créé en 1789 d’après l’église du même nom où siège à partir de 1790 le Club des Cordeliers aux revendications d’avant-garde, avant de se réunir au Café Procope (2). Nombre de ses membres demeurent dans le quartier. Danton, président de district, est au n°1 de la cour du Commerce Saint-André (3). Dans la cour du n°9 (4), on teste la guillotine sur d’innocents moutons... Au n°8 (5) est située l’imprimerie de Marat qui meurt poignardé en 1793 par Charlotte Corday au n°18 de la rue de l’École de Médecine (6). Instigateurs de la première Terreur dès 1792, une partie des Cordeliers sont à leur tour victimes de la Grande Terreur en 1794 et sont décapités place de la Révolution, actuelle place de la Concorde. Danton, l’un de leurs dirigeants, lance au bourreau cette phrase définitive: «Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine».
The Odéon, stage of the French Revolution
A key location in the turmoil that marked the end of the Ancient Regime (monarchy) and the French Revolution, the current Odéon district takes its name from the theatre (1) inaugurated in 1782. It covers the short lived Cordeliers (Franciscan monks) district, founded in 1789 and named after the Cordeliers church, where the revolutionary members of the Club des Cordeliers held their meetings before they moved to the Procope coffee-house (2). Many of them lived in the district. Danton, district president, lived at No. 1 Cour du Commerce Saint-André (3). In the courtyard of No. 9 (4), sheep were sacrificed to test the guillotine. At No. 8 (5) was the printing-house of Marat, who was stabbed to death in 1793 by Charlotte Corday at No. 18 Rue de l’École de Médecine (6). Instigators of the First Terror as from 1792, some members of the Club des Cordeliers became victims of the Great Terror and were beheaded in the Place de la Révolution (the current Place de la Concorde) in 1794. Danton, who was one of the leaders, addressed his final words to the executioner: "Don’t forget to show my head to the people. It’s well worth seeing"
El Odeon, escena de la revolution
Al epicentro de los trastornos que sacuden el fin del Antiguo Régimen y la Revolución, el actual barrio de Odéon saca su nombre del teatro (1) inaugurado en 1782. Él cubre el distrito efímero de los Cordeliers (franciscanos), creado en 1789 según la iglesia del mismo nombre, donde tiene su sede a partir de 1790 el revolucionario Club de los Cordeliers antes que sus miembros se reúnan en el Café Procope (2). Muchos de ellos quedan en el barrio. Danton, Presidente de distrito, está al nº1 de la Cour du Commerce Saint-André (3). En el patio del n°9 (4) se testa la guillotina sobre corderos inocentes. Al n°8 (5) está la imprenta de Marat, que morirá apuñalado por Carlota Cor- day en 1793 al nº18 de la Rue de l’École de Médecine (6). Instigadores de la primera fase del Terror a partir de 1792, parte de los Franciscanos serán víctimas a su turno del Gran Terror y decapitados en 1794 en la Place de la Révolution (la actual Place de la Concorde). Danton, uno de sus líderes, le lanzará al verdugo estas ultimas palalabras: "Tú mostrarás mi cabeza al pueblo, es digna de verse".
Personnes et lieux marquants du quartier
Neighborhood significant people and places
Personas y lugares importantes del barrio
[Map of the numbered places]
[Picture of Danton on his way to the guillotine]
RATP logo
métro mémoire.